Ces premiers dossards sont un indicateur clé de l'état du sport quand on prend du recul, les performances moyennes sont en baisses et le nombre d’abandons en hausse.

Alors, que s est il passé?
Il ne faut pas sauter directement sur le fait qu'il faisait chaud. Il fait presque toujours chaud l’été et la chaleur cette année n'était pas très différente de celle des années précédentes. La chaleur à elle seule n'a pas décimé les traileurs, mais elle a exposée et amplifiée les carences.

La principale circonstance atténuante est le COVID. Si la théorie largement répandue selon laquelle les ultrarunners s'entraînent trop et courent trop fréquemment était vraie, alors une saison sans courses aurait dû entraîner un bond en avant dans les performances et les records de parcours. Et bien que je ne pense pas que les courses excessives ou l'entraînement excessif soient aussi répandus ou problématiques que beaucoup d'autres le croivent, j'avais écrit qu'une année sans courses majeures était une chance pour les athlètes de rééquilibrer leur entraînement et de consolider leurs faiblesses sans la pression des compétitions imminentes. Et avec les dossards différées déjà sécurisées, ils pourraient créer une planification et preparation plus longues et plus progressives pour leurs objectifs ce qui signifie en théorie que vous devriez être en mesure de maximiser votre forme avec moins de risque de blessure.

Mais jusqu'à présent, cela ne s'est pas produit. Au lieu de cela, le peloton s’effondre. Et j'utilise volontairement des termes généraux parce que la baisse des performances et de la compétitivité était omniprésente dans toutes les catégories. La seule conclusion que je puisse tirer est que, malgré tous leurs efforts, les athlètes sont arrivés à la course sous-préparés et sous-entraînés ou usés mentalement.

La course compte vraiment:
Je ne pense pas qu'un plus grand nombre de coureurs n'aient pas réussi à terminer ou aient subis les barrières horaires parce qu'ils étaient démotivé à l'entraînement. Loin de là. Au contraire, je pense qu'une saison sans compétitions majeures nous a montré que du point de vue de l'entraînement que la course comptait vraiment. L'utilisation des courses B et C dans le processus de préparation d'une course A crée des stimuli d'entraînement et des expériences d'apprentissage très difficiles à reproduire sans suivre une ligne de départ.
Le stress d'un ultra majeur est supérieur à la somme de ses parties préparées et que la pratique et le raffinement des routine du jour de course (rythme, habitudes aux ravitos, choix d'équipement, stratégies de nutrition et d'hydratation et stratégies de compétition) sont de grands avantages avec l expérience.

La bonne nouvelle est que le calendrier rengorgent de courses. Les ultrarunners après la pandémie sont en forme, c’est indéniable, mais rouillés lorsqu'il s'agit de tout assembler pour le jour de la course. Au fur et à mesure que ces routines redeviendront plus automatiques, nous verrons peut-être un bond en avant dans les performances que j'attendais pour ce qui ont fait le job durant c est année à part.