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Comparaison des Effets du désentraînement en trail
Comparaison des Effets du désentraînement en trail
Le sujet revient sur la table assez souvent et
Depuis mon arrêt estival de plus de 3 mois, je me suis penché dans les livres pour voir d’où je repartais et c’est là que le bas blesse, de bien loin quand on examine les fonctions cardio-respiratoires et le métabolisme énergétique.
-> Dans le premier cas ( 3 semaines):
Le VO2max et le débit cardiaque maximal enregistre une baisse de 8 %.
Le volume d’ejection systolique est en baisse de 10%.
Et Le capacité de stockage du glycogène qui diminue de 8%.
Rien d’alarmant tout ceci rentre assez vite dans l’ordre car vous effectuez une bonne coupure annuelle, c’est même salvateur pour le corps afin de réajuster quelques enzymes dans le corps et autres adaptations physiologiques.
-> Dans le second cas (3 mois):
Le VO2max chute de 18%.
Le débit cardiaque maximal de 10%.
Le volume d’éjection systolique est en baisse de 13%.
Et votre capacité de stockage du glycogène diminue de 50% !!! La moitié c’est énorme !
Le dernier chiffre est ce qui provoque une chute effroyable de votre niveau, votre corps ne stocke plus de la même façon vos réserves intra-musculaires et votre lipolyse est en chute vertigineuse de 60%.
Ce qui explique très bien le nombre d’athlète en difficulté en reprise après une blessure, l’hiver, ou après un été les doigts de pieds en éventail.
Reprenez en douceur sans tenir compte de vos allures précédentes aux risques de ne pas percevoir de bonnes sensations en rentrant dans une impasse émotionnelle. La résilience et la patience sont les maitres mots, acceptez niveau à un instant T et redémarrez, le corps est formidable d’adaptations pour revenir encore plus fort.
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