Les coureurs font l'erreur d'étendre de façon linéaire leur entraînement pour s'adapter aux distances plus longues de 50 km, 100km 200km: «Si je m'entraîne 8 heures par semaine pour un marathon, je dois m'entraîner 16 pour un 80km.» Ou, ils recherchent les statistiques Strava d'un athlète professionnel comme une mesure comparative, je suis le plus souvent déconcertés par la façon dont n'importe qui peut penser courir autant de kilomètres sans se blesser.

En apparence, ce type de réflexion est tout à fait logique, donc je ne blâme pas les athlètes d’avoir abordé l’idée de s’entraîner pour un ultra avec appréhension. Le fait est, cependant, qu'il n'y a pas de relation linéaire entre l'entraînement requis pour un marathon et l'entraînement requis pour un ultra. Un 80km ne nécessite pas deux fois plus d'entraînement qu'un marathon, et un 160km ne nécessite pas deux fois plus d'entraînement qu'un 80km. Et vous n’avez certainement pas besoin de consacrer plus de 20 heures par semaine à vous entraîner pour vous préparer à un ultra. En fait, pour les athlètes que j'entraîne actuellement, un mélange qui comprend des amateurs d’ultra de tous les jours et une pincée d'athlètes élite, leur volume hebdomadaire moyen collectif pour le mois de janvier était autour de 10h , loin des semaines de 30 heures.

Les coureurs d’ultra n’ont pas beaucoup moins de temps dans leur vie, ce qui leur permettrait de gagner plus de temps qu’un marathonien pour s’entraîner. Nous sommes tous limités par le temps. Par conséquent, la réalité veut que la plupart des gens s'entraînent avec un volume similaire, quelle que soit la distance sur laquelle ils s'entraînent. Cette limitation souligne la nécessité d'une structure de haute qualité à l’entrainement. Après tout, si vous n’avez pas grand-chose, vous feriez mieux de tirer le meilleur parti de ce que vous avez.